« Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
Ses disciples lui posèrent cette question: «Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?»
Jésus répondit: «Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient révélées en lui.
Il faut que je fasse, tant qu’il fait jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde[1].»
« Ce n’est ni le même être ni un autre qui recueille les fruits de ses propres actes » dit Bouddha.
Le Jugement d’Osiris
La définition du mot Karma est la Loi de Rétribution, « Jugement ». Sa racine sanscrite KR qui signifie « agir, faire » révèle le sens de la Loi du « faire », « Loi de l’acte ». Par conséquent, elle décrit la Justice, la Balance « les Plateaux », Poids et Mesure. Lors du jugement d’Osiris, l’âme est pesée, il est représenté par le cœur sur un plateau de la balance et la plume de Maât sur l’autre. Karma ou Karman en sanscrit ou Kamma en langue pâli, signifient « acte ».
Il est donc défini comme « mouvement » ou « force motrice », or ce mouvement initial est l’émanation de la pensée par conséquent du mental.
« L’homme est tel que sont les pensées dans son cœur ». Le désir naît du mental.
Selon les Ecritures, l’homme récolte sa propre moisson ou les fruits de ses actes. Le Karma est donc le pouvoir qui contrôle toutes choses. Il relève de « l’intention » et de ses mobiles vertueux, blancs, ou vicieux, noirs. « A chaque action correspond une réaction égale et opposée », selon Newton. Si l’on traduit littéralement, l’homme ne récolte que ce qu’il a semé. Le Karma est une des Lois majeures de l’âme et gouverne sa destinée.
« Le Karma relève de l’individu et la conscience de l’Esprit ». Les causes sont les effets.
L’astrologie ésotérique traite des causes et l’astrologie exotérique, des effets. L’Existence est ce en quoi nous vivons, nous nous mouvons et avons l’être. La Destinée concerne la Hiérarchie, le centre d’Amour- Sagesse de notre Logos planétaire.
Du point de vue de l’Astrologie, Saturne est le significateur majeur de Karma. Il est en exaltation en Balance, l’Amphore, le domicile de Vénus, déesse de l’amour et du Féminin Sacré, et en chute en Bélier. Saturne maîtrise le Capricorne. L’axiome occulte «[…]car la matière est esprit à son niveau le plus bas, et l’esprit est matière à son niveau le plus haut [2]» est le fondement du Karma. Saturne est le creuset alchimique, l’Œuvre au Noir. Les mots clés de Saturne sont responsabilité, maturité d’âme, conscience et temps. La faux est son attribut, symbole de la Mort ou de la fin des choses, pour un renouveau. La responsabilité est la note clé de Saturne. Les dix plaies d’Egypte représentent Saturne, lorsque l’égo (pharaon) s’obstine à ne pas libérer les Hébreux, une fois le Karma terminé. Du plan mental, le Karma n’est ni purgé, ni reporté, il est simplement neutralisé par l’amour.
« Sympathies et antipathies sont profondément liées à l’ensemble de notre destin d’homme [3]».
L’amour libère et ne condamne jamais. Saturne est la culpabilité et Vénus est l’amour. « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » dit le Christ au sujet de Marie-Madeleine. Rares sont les rencontres d’âme à âme, vécue au niveau causal mais légion sont les rencontres karmiques, vécues au niveau des personnalités. Ces dernières sont source de souffrances et d’insatisfaction permanente. Toutes les relations ne sont pas nécessairement karmiques mais peuvent le devenir avec le temps. Lorsque les personnalités prennent de plus en plus de place, dans le schéma « victime et bourreau », ces relations deviennent toxiques, pathologiques, alors la relation devient karmique.
« C’est d’une grande valeur pour l’âme quand la personnalité reconnaît consciemment l’activité du Karma et se consacre à purger complètement les effets de relations intérieures, de sorte que puisse être mis le mot « fin » à cette relation. Les disciples devraient se souvenir que lorsqu’une relation karmique a été reconnue sur le plan physique et que les mesures nécessaires ont été prises, deux possibilités se présentent, selon que le karma impliqué était temporaire ou la relation durable. L’une des possibilités est qu’il se crée une identification spirituelle et que la relation ne puisse jamais être rompue, l’autre, que les liens se dissolvent d’une manière entièrement correcte par la cessation de la relation pour l’éternité. Ces périodes de décisions et de réajustement sont des plus difficiles mais, assez curieusement quand le disciple a une attitude intérieure correcte (même s’il est dérouté) c’est rarement lui qui prend la décision. La vie, les circonstances, les événements ou les personnes résolvent la situation et – en prenant appui sur son âme- le disciple demeure ferme jusqu’à ce que le problème ou la relation disparaisse. [4] »
Du point de vue des douze signes, la Vierge « Kriya- Shakti » est le signe majeur décrivant le Karma ou la moisson, car elle représente la Matéria Prima, le troisième aspect de la divinité, le Saint Esprit. Le zodiaque est la première matière accessible pour le travail du Grand Œuvre (Vénus).
« Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie? Il leur répondit: C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l’arracher? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier »[5].
Le Non- Agir, le TAO est la voie royale lorsqu’a lieu la rencontre du gardien du seuil et du Soi, symbolisant les deux facettes de Saturne, l’ivraie et le bon grain.
Le glyphe de la Vierge correspond à un M tourné vers l’intérieur (yoni), le glyphe du Scorpion est également un M tourné vers l’extérieur (lingam), la flèche vers le haut. Le « M » est le principe de la « Mère », par elle survient l’initiation de l’enfantement. La Vierge et le Scorpion sont intimement liés comme formant un seul signe. Ils symbolisent la cosmogénèse.
La Balance, l’Arbre de Vie dont les racines sont en haut et la tête en bas, qui la suit est celle qui rétablit l’équilibre rompu. La Balance se tient entre la Vierge et le Scorpion, décrivant la Loi du libre arbitre ou libre choix. La plus grande liberté est celle du choix. Selon les Védas, la Balance symbolise la Maya et la honte d’Adam et Eve.
Péché ou faute ? En Occident l’accent est mis sur le mot « péché », en Orient, le péché est remplacé par le mot « faute », c’est-à-dire « manquer sa cible » ou acte manqué. Le premier est sujet à la culpabilité, le second, implique la possibilité de réparation. Le péché est causé par l’Ignorance et la faute éveille la conscience permettant un réajustement. A chaque instant l’individu crée son propre destin. « Vous êtes ce que vous pensez, vous êtes devenus ce que vous pensiez », dit Bouddha.
« Il est bien certain, que l’individu subit les empreintes karmiques d’autres vies. Ces expériences karmiques dépendent dans cette vie de ses actes passés, de même, il est le créateur de son karma, à chaque instant. A cause de ce rôle, il devient très important pour lui de connaître la signification du moment qu’il passe car c’est d’un tel concept de la vie qu’est né « le Présent »[6].
Notre Ciel de naissance (Thème) exprime le potentiel latent karmique comme un miroir de l’instant présent. Lorsqu’il y a éveil de la conscience, ce potentiel se révèle et s’actualise soit dans la douleur soit dans l’acceptation et la joie de la libération, le miroir disparaît alors. Et l’homme devient maître de son destin et n’est plus celui qui subit.
« La seule chose qui survit à la mort est le Karma ». L’âme possède le pouvoir de changer les choses, ses comportements ou ses schémas erronés au niveau de la personnalité. L’âme, « l’Atman », est pure conscience par conséquent, elle n’est pas affectée par le Karma, sa nature est « Dharma » (Loi morale). Par contre, la personnalité « la forme » est conditionnée par le Karma, c’est ce qui fait la différence entre le signe ascendant et le signe solaire. Le premier est le but de l’âme et le second est le karma. Le discernement est la faculté de jugement entre le Soi et le Non-soi, il relève de l’âme (corps causal).
« Nous sommes faits de l’étoffe dont nos rêves sont faits », dit Shakespeare. Mercure est la planète du discernement, celui qui donne l’illumination. Mercure est Bouddha, appelé le Grand Frère de Saturne (le lotus) « la Déesse Lakshmi siège au cœur du lotus ».
Dans le cycle de Samsarâ, cycle de l’aller, du Bélier au Taureau via les Poissons, l’âme n’est pas consciente de sa Nature, le Soi éclairé. Le Karma est vécu dans ce cycle d’une manière prédéterminée et répétitive de vie en vie jusqu’à épuisement des désirs car ce sont ces derniers, du point de vue ésotérique qui ramènent l’âme en incarnation, le destin aveugle, l’inaccompli. Saturne est l’Ignorance dans ce cycle et Mercure est l’éveil au terme du Samsarâ.
Sur le chemin du retour « Nirvana », du Bélier aux Poissons via le Taureau (le cœur), Mercure, régent exotérique des Gémeaux, ésotérique du Bélier et hiérarchique du Scorpion (corps, âme, esprit) ramène l’âme vers le Soi. En Scorpion, les mémoires karmiques sont évoquées, c’est la rencontre avec l’hydre, le serpent à neuf têtes. Le Karma s’actualisant, Saturne devient comme une opportunité de changement parce que le temps est mûr. A l’exemple de la Déesse Parvathi dont le désir intense était de s’unir à Shiva, elle entre dans le Tapasya (ascèse) extrême. Au terme de 108 renaissances, son désir devient réalité et l’union fut conclue.
De l’inconscient au conscient : la douleur de séparation, l’acceptation de l’inacceptable, l’incompréhension, le lâcher prise, l’accueil, l’abandon « surrender » en anglais, la patience, le pardon, l’amour, le non-attachement, la colère, tout cela vécu dans la personnalité, le Non-soi, deviennent des processus inévitables vers l’éveil du Soi (signe ascendant). Le « Présent » devient la seule réalité du devenir. La préoccupation de Bouddha était la « cessation du Karma », « Karma Nirodha ».
Trois quart des vies sont caractérisées par l’inconscient (le passé) et un quart des vies conduisent vers l’éveil, stade de régénération (Scorpion) jusqu’à l’obtention de la liberté (Moksha) de l’Esprit où nous assistons à la dissolution définitive de l’Illusion. Selon les Ecritures, il est dit que tant que l’âme est toujours identifiée à sa personnalité, le Karma est nourri constamment, puisque c’est ce dernier que nous retrouvons à chaque incarnation, créant la nouvelle personnalité.
Au terme du 1er cycle de Saturne de 28 ans, après trois quarts des vies, se posent les quatre questions existentielles :
- Qui suis-je ? L’éveil à l’identité (signe ascendant) ;
- D’où je viens ? Le Fonds du Ciel astrologique indiquant l’origine de l’âme, sa source ;
- Où vais-je ? indiquant le devenir de l’âme (Milieu du Ciel) ;
- Avec qui vais-je ? Le descendant, indiquant le juste équilibre entre le Soi et le Non-soi.
A l’éveil complet du Soi, ces questions disparaissent.
La Vierge en sanscrit, se dit Kanya qui signifie « jeune fille », Kanya Kumari, Shakti, on l’appelle aussi Sophia, la Dame de Pierres « le lapis philosophorum », celle qui transforme le plomb en or, la « Mère des Dieux ». Elle décrit la pureté, l’innocence, la chasteté, l’humilité et la nudité, c’est-à-dire dépouillée de tout artifice et désir, asexuée. Son chiffre est le neuf, nombre de Shamballa et de l’initiation.
Entrer dans l’ascèse spirituelle de la Vierge, c’est entrer dans le dénouement des nœuds karmiques qui ont emprisonnés l’âme dans le Samsara. La Vierge est souvent représentée comme dénouant les nœuds d’une corde. C’est le travail de purification qui est proposée par la maison VI en astrologie, maison de la servitude, de l’esclavage, et des limitations karmiques dans un premier temps, du « service » par la suite. Nous retrouvons dans le thème astrologique, l’axe des nœuds nord et sud, ou Rahu et Ketu, donnant la direction pour sortir des mémoires karmiques. Rahu et Kétu n’étant autres que le serpent Kundalini « lové » dans l’individu. C’est l’axe du « Dragon » majeur dans l’actualisation des karmas. Ce qui signifie qu’au terme des purifications karmiques dans cette maison, naît réellement l’âme, le Fils de la Mère, la Vierge pour révéler le Père dans les Poissons. Tous les « Dieux- Soleil » sont nés de la Vierge.
Le service devient la note-clé, la triple personnalité alignée au service de l’âme. La maison XII qui lui fait face est le fardeau karmique du passé, décrite aussi comme la maison de la grande épreuve. Dans la Vierge, l’âme endosse ses propres responsabilités, développe l’abandon conscient par la dévotion et l’acceptation à ce qui est. La Vierge, signe de Terre, comprend la nécessité d’être le réceptacle pur de l’Esprit. Dans ce signe sont développés l’apprentissage, l’obéissance occulte à ce qui est et l’indifférence divine, le travail de fusion de l’Esprit et de la matière. Les injonctions : « séparer le subtil de l’épais », « séparer le pur de l’impur », « solve et coagula » représentent le travail de la Vierge que Saturne gouverne.
« Il est plus facile de supprimer, mais la transmutation est plus sûre », Le Tibétain.
Pluton, est lié à la Vierge en tant que régent ésotérique et hiérarchique des Poissons, il représente l’achèvement du Karma par la mort qu’il apporte. L’âme devient alors libre de tout attachement. Stabilité, vision éclairée, solitude habitée, sacrifice, mort, terme, détachement, renoncement, maturité spirituelle constituent les mots clés de la Vierge dont le résultat sera « l’Etreté ».
Une définition simple du Karma est donnée par Edgard Cayce : « la rencontre de soi ».
« Connaître les autres est la sagesse. Connaître le Soi est la véritable illumination », selon Martin Schulman.
Effort persistant, lutte, ne pas regarder chez les autres, arrêter de comparer sont les atouts de la Vierge.
Uranus, la planète de l’occultisme est la clarté, l’acceptation du changement, le « briseur des nuages », le destructeur des illusions. La Vierge est inéluctablement reliée à Uranus en tant que maître du Lion, lieu d’éveil de conscience de soi. Il réveille l’âme de son profond sommeil (rêve) pour la rendre consciente du dessein de l’Un.
« On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent »[7].
« Les Dieux ont suivi les lois de l’ordre : ni le Ciel ni la Terre, n’ont pu les arrêter. Les Eaux nourrissent le nourrisson merveilleusement beau dans la matrice de la Loi, qui est sa matrice », Rig Véda.
Esotériquement, Saturne en chute en Bélier ne poursuit plus l’homme initié parce que l’initié n’a plus besoin qu’on lui fournisse des opportunités, il est libéré de tout karma à la quatrième initiation, celle de la Grande Renonciation, car sa nature est sacrifice. Sur le Sentier du Disciple, Saturne représente l’opportunité de libération karmique de « tel que cela m’apparaît à ce qui est ». Pour l’homme ordinaire Saturne est souffrance, pour l’Initié, Saturne est le pouvoir de renoncement. En réalité, le Karma ne punit ni ne récompense, il est seulement la loi infaillible, qui guide tout ce qui vit et tout ce qui se meut car « Dieu est amour ». La nature véritable de toute âme est la Bonté, le principe solaire immuable, voilé par la multiplicité des formes.
« Abandonnez toute action nuisible. Accomplissez autant d’actions positives que vous le pouvez. Apprenez à contrôler votre propre esprit », dit Bouddha.
« Gardons-nous donc de violer le Dharma, de crainte que le Dharma ainsi violé ne nous fasse périr », les Lois de Manu.
« L’enfer, c’est les autres », Sartre.
Lorsque l’équilibre est atteint en Balance, survient le point de crise ou point de tension, l’âme et la personnalité doivent trouver un accord équitable afin de permettre la création. Esotériquement, le Soleil en chute en Balance indique cet équilibre où ni l’âme ni la personnalité ne domine. De même la Lune en chute en Scorpion indique symboliquement ce qui est mort. Quand les eaux de l’astral sont claires, à l’image d’un lac au crépuscule, et réfléchissent la lumière de la pleine Lune, le Soi est révélé.
« Dès l’instant où la vérité est formulée, elle devient fausse », Lao Tseu.
« Fais aux autres, ce que tu aimerais qu’ils te fassent », est une règle d’Or.
La question dans le TAO TE CHING de Lao Tseu : « Qu’est-ce qu’un homme bon ? La réponse donnée est : « le maître d’un homme mauvais », puis « Qu’est ce qu’un mauvais homme ? », c’est : « la charge d’un homme bon ».
« On dit qu’un sage commande aux astres, ce qui ne signifie pas qu’il commande aux astres dans le ciel mais aux pouvoirs qui sont actifs dans sa propre constitution mentale et qui sont symbolisés par les astres visibles dans le ciel », Paracelse.
« L’amour, le vrai absout toujours l’objet aimé, lui fait grâce avant même qu’il ait failli»[8].
[1] Evangile de Jean, IX, 1-6
[2] A.Bailey, Astrologie Esotérique, p.305
[3] R.Steiner, Le Karma, p.45
[4] A.Bailey, L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age, Volume II, p.530
[5] Evangile de Mathieu, XIII, 24-30
[6] Martin Schulman, Le Karma du Présent, collections astrologiques, p.9
[7] Evangile de Mathieu, IX, 17
[8] Cyril Scott, L’Initié par son élève, p.40